Source : La République des Pyrénées

 

 

LA NUIT DU MAL

Eric Giacometti Jacques Ravenne

Les auteurs, dont l'un d'entre eux est franc-maçon, nous entraînent à la recherche de la troisième Swastika, une croix gammée antique aux pouvoirs mystérieux, dont la légende raconte que celui qui la détient deviendra le maître du monde.

EAN : 9782709656092 Thrillers Parution : 15/05/2019 480 pages 22.00

Pour en savoir plus :Hiram.be et Littérature maçonnique

 

 

 

COMMUNIQUÉ

Les Francs-Maçons du pays basque français et espagnol se sont réunis à BAYONNE le samedi 18 mai 2019

De nombreux participants francs-maçons et francs maçonnes représentant la plupart des obédiences maçonniques se sont réunis au temple du Grand Orient de France à Bayonne le samedi 18 mai 2019. Ils répondaient à l’invitation de la loge du Grand Orient de France SPARTACUS 6012 et des 4 loges de la Grande Loge Symbolique Espagnole de San SEBASTIAN, VITORIA, PAMPELUNE et BILBAO.

Cette rencontre entre Francs-Maçons des deux pays au cours de laquelle ils ont travaillé en trois langues, a été conçue comme une manifestation de fraternité au-delà des rites et des frontières, à la fois maçonnique et européenne.

Lors de cette réunion, ils ont tenu à réaffirmer la devise de l’Europe “Unité dans la diversité” qu’ils souhaiteraient voir se concrétiser aussi à de nombreuses autres occasions.

Ils forment le vœu que cette initiative serve d’exemple, d’impulsion et d’encouragement pour que la franc-maçonnerie européenne maintienne ses efforts contre tous les dérives autoritaires qui, de plus en plus, se manifestent dans nos sociétés européennes.

 

 

 

"Le Mystère d’Abd el-Kader. La franc-maçonnerie, la France et l’islam"

Honni par les tenants d’un islam rétrograde incapable de se réformer, l’émir Abd el-Kader n’en finit plus d’intriguer par sa modernité, la générosité de sa philosophie soufie et son souvenir qui perdure dans la franc-maçonnerie. A Tunis, au Caire, Dakar ou Paris, des loges continuent de porter son nom.

Anthropologue de l’islam et directeur de recherches au CNRS, Thierry Zarcone livre une synthèse des plus réussies. Elle complète la récente somme d’Ahmed Bouyerdene, La Guerre et la paix. Abd el-Kader et la France, Paris, Vendémiaire, février 2017. Il s’agit de mettre un terme à la polémique sur le fait que ce chantre de la résistance algérienne à la France dans le cadre d’un Etat indépendant en gestation (et non tourné vers la Sublime Porte comme le proposait encore entre 1830 et 1838 son rival de Constantine, le bey Ahmed) ait pu concilier son adhésion à l’idéal franc-maçon avec la mystique d’un islam épuré et généreux.

En ce sens, Abd el-Kader est bien une énigme, à la fois saint de l’islam et parangon de la rencontre Orient-Occident. Grâce à sa grande connaissance des archives du Grand Orient (GO) qui lui permet une enquête-modèle sur la maçonnerie à Damas et sur la loge Syria entre 1879 et 1889, l’auteur en donne une réponse claire. Il démêle le vrai du faux, y compris s’agissant du rôle joué à Damas par son fils aîné et sa descendance, le tout analysé de main de maître (pages 73-107).

La démonstration est étayée par les biographies simplifiées des principaux personnages cités (dont Tareq Oubrou ou Xavier Yacono). La présentation rigoureuse des sources abondantes de Dublin à Paris, via Istanbul, Nantes, Rome et Nantes, précède une bibliographie érudite et des notes fournies, par chapitre, en fin de volume.

Tout comme Franck Frégosi, le grand spécialiste de l’islam de France qui, dans sa très riche postface, souligne le destin hors du commun et les controverses qu’il a suscitées, l’auteur rappelle comment, grâce aux travaux du regretté Bruno Etienne à partir des années 1980, on redécouvre un émir franc-maçon progressiste. La première partie de l’ouvrage comporte une analyse critique des sources, tant arabes, françaises, ottomanes ou italiennes.

Ce qui permet de dégager le personnage historique du portrait mythique que le GO dresse d’Abd el-Kader à la fin du XIXe siècle. Il faut dire que l’émir est l’une des figures les plus célèbres de son temps, admiré par ses ennemis français lors de la phase de la conquête de l’Algérie, puis de l’indigne emprisonnement qui suivit sa reddition pleine de grandeur en 1847, avant que Louis-Napoléon Bonaparte lui permette de prendre le chemin de l’exil.

Il est connu de New York à Moscou lorsqu’en 1860, à Damas, il sauve 10 000 chrétiens, essentiellement des Maronites, par son seul prestige et l’action de sa milice. Certes, le grand mufti et imam de Bougie (Bejaia) Sidi Hamed, initié en 1839 par la loge du GO, Les Frères numides, en 1839, est un des très rares dignitaires musulmans à avoir précédé Abd el-Kader.

Mais rien n’est comparable par le lustre et le retentissement international avec l’entrée en maçonnerie de ce dernier. Il est contacté par la loge parisienne Henri IV du GO en 1861, trouvant dans cette loge de « fraternité fondée sur l’amour », une adéquation avec la philosophie des confréries soufies, la Qâdiritta, dans laquelle il a été élevé, et la Shâdhiliya (confrérie égyptienne) et la Naqshbandiyya. Nourri des préceptes de son maître à penser soufi Ibn’ Arabî, lecteur de Platon et des grands philosophes de l’islam comme Avicenne, Abd el-Kader fait montre d’une vaste culture et d’une prédisposition à l’ouverture sur le monde. Cette modernité est bien le contre-exemple militant de l’obscurantisme contemporain des islamistes de tout poil. Le nouvel initié n’a rien d’un contemplatif.

L’auteur souligne à juste titre son engagement pour le progrès, notamment pour le canal de Suez aux côtés du frère maçon Ferdinand de Lesseps. C’est donc à Alexandrie où il séjourne en 1863 et 1864 qu’il est véritablement initié tout en accomplissant un pèlerinage à La Mecque. L’intronisation a lieu le 18 juin 1864, dans la loge du GO Les Pyramides d’Egypte, loge où les deux langues employées sont l’arabe et le français. En 1865, après avoir revu Amboise, dernier lieu de son emprisonnement sous la IIe République, Abd el-Kader est reçu solennellement à Paris par ses frères de la loge Henri IV.

Mais l’émir n’a point besoin d’une pratique maçonnique régulière. Thierry Zarcone souligne les spécificités de ce « franc-maçon sans loge » lors de son installation définitive à Damas. Ce n’est qu’en 1879 que la loge italienne du GO Syria est créée dans cette ville, pour les diplomates surtout, sans que l’émir y soit pour quoi que ce soit. Il reste cependant l’ami des maçons et fortifie son rôle prestigieux de guide spirituel. L’émir continue d’intriguer de son vivant, tant il prend à contre-pied un certain nombre d’idées reçues le concernant. Le voilà reçu par le pape Pie IX. Il fait figure d’archétype de mystique oriental pour la société paramaçonnique des « Shriners » américains admirant son humanisme et sa tolérance. Une autre qualité de l’ouvrage est l’étude de l’élaboration du mythe, comment les autorités coloniales s’en sont servi en Algérie pour glorifier la conquête. Ceci aura des conséquences pour la mémoire de l’émir lors de l’indépendance algérienne où le héros national sera confronté à la légende qui le fait passer pour « l’ami des Français ». C’est dire si l’analyse débouche sur l’historiographie et l’étude des représentations, y compris les médailles.

Enfin, cet ouvrage ouvre sur la problématique fondamentale de « penser l’islam de France » à travers la grande figure d’Abd el-Kader, « apôtre de la tolérance et du vivre-ensemble ». En ce sens, par le croisement, dans la modernité, des spiritualités entre Orient et Occident, Abd el-Kader est bien un modèle à suivre. Il n’est pas incompatible avec la laïcité dans son respect de toutes les croyances, sans oublier la question récurrente de la dignité des femmes musulmanes qui n’ont pas à porter le voile contre leur volonté. A noter les bonnes pages relatives à la loge Abd el-Kader, fondée à Paris en 2005 par la Grande Loge Nationale Française qui rassemble des frères d’origine algérienne, tunisienne et marocaine dans une déférence à l’égard des religions et du modèle soufi.

En bref, un ouvrage à méditer qui est aussi une rigoureuse leçon de l’approche critique d’un mythe.

Jean-Charles Jauffret

Thierry ZARCONE, Le Mystère d’Abd el-Kader. La franc-maçonnerie, la France et l’islam, postface de Franck Frégosi, les Editions du Cerf, janvier 2019, 352 p., 24 euros. Auteur Jean-Charles Jauffret

 

 

 

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Según informa la publicación “El Oriente”, órgano de comunicación de la Gran Logia de España, el Pleno del Ayuntamiento de San Sebastián ha adoptado una declaración institucional por la que "reconoce la honorabilidad de los principios inspiradores de la masonería y de la institución en sí, con el deseo de que cese el sufrimiento de quienes aún hoy soportan persecución, sanciones, condenas penales, exilio o son ejecutados por razón de la defensa de la Masonería y de sus ideales democráticos".

En su declaración, el Ayuntamiento donostiarra "condena la persecución llevada a cabo por la Dictadura del General Franco contra la masonería en nuestro país, mostrando nuestra repulsa a aquellos actos deleznables llevados a cabo en el marco de la Ley para la Represión de la Masonería y el Comunismo".

El Pleno donostiarra afirma que "el descrédito sistemático de 40 años de dictadura ha pasado una enorme factura al buen nombre de la Orden Masónica, que aún se hace sentir en la sociedad" y que, a diferencia de "otras organizaciones sociales, políticas y sindicales" objeto de "público reconocimiento" los masones, "han visto como la llegada de la democracia no ha supuesto una recuperación completa de su honorabilidad".

Source: La Tribuna del Pais Vasco

Lire aussi: La Masonería donostiarra es rehabilitada

 

 

 

Que savez-vous sur la franc-maçonnerie à Paris? QUIZ -

À partir du 23 mars, l’agence de sorties culturelles Cultival propose une nouvelle balade sur les francs-maçons dans la capitale. De Saint Germain-des-Prés à la Concorde, partez à la découverte des symboles visibles ou non de cet univers mystérieux.

Par Sophie Béguerie et Anne Sollier

Le fronton du Palais Bourbon a été sculpté de 1838 à 1841 par Jean-Pierre Cortot, membre de la loge «Le Grand Sphinx» . On peut y voir deux femmes, portant équerre et compas.

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Réforme des institutions : les francs-maçons à la manœuvre

La gestion élyséenne de la crise des Gilets jaunes a fait et fait également tiquer. « L’actualité du mouvement a bien sûr été évoquée, indique Eric Algrin. C’est normal. Mais il n’y a pas de lignes officielles. Nous ne sommes pas un parti politique ».

Le Grand Orient de France, première obédience du pays, ne s’est toutefois pas privé en décembre pour pointer du doigt la responsabilité des élus. Ces derniers « auraient dû sentir la fracture sociale s’agrandir et prendre la mesure de la paupérisation croissante de la population depuis plus de 30 ans ».

Tout en condamnant les dégradations et les violences en marge des manifestations, notamment autour de l’Arc de Triomphe le 1er décembre, le Grand Maître Jean-Philippe Hubsch décrit ensuite les protestataires comme « une population sans repère et désespérée emportée par les extrémistes de tout bord

 

 

 

APPEL DE BEAUVAU

Mardi 19 février 2019

Alors que la France est confrontée à une recrudescence des expressions de violence et de haine, en particulier antisémites, nous, responsables des principales familles religieuses, convictionnelles et philosophiques, voulons ensemble réaffirmer l’indéfectible unité de notre communauté nationale, fondée sur le partage des valeurs et des principes républicains et humanistes, l’ambition de la fraternité et le rejet de toutes les exclusions.

Les mots, les actes qui visent des Français de confession, de culture ou de tradition juive ou portent atteinte à leur existence, à leur mémoire ou à leur identité, meurtrissent la France tout entière. L'antisémitisme est un délit, jugé par l'Histoire et condamné par la loi. Il ne souffre ni excuse ni banalisation.

C’est pourquoi nous condamnons solennellement tous les actes, toutes les doctrines et tous les discours qui, en stigmatisant, en appelant à la haine et parfois même en justifiant la violence, dégradent la dignité humaine et le respect inébranlable qui lui est dû. Aucune menace, aucune violence envers des personnes en raison de leur religion, de leurs convictions ou de leurs origines, aucune profanation ne doit avoir sa place dans notre pays.

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Juifs et franc-maçonnerie: L'exclusion des Juifs du temple de la fraternité maçonnique au siècle des Lumières.

Malgré l’ouvrage pionnier de Jacob Katz, Jews and Freemasons (1723-1939) , l’histoire des relations entre la franc-maçonnerie et les Juifs reste pour l’essentiel à écrire. Le champ a été largement ignoré par les historiens de la franc-maçonnerie, notamment pour le siècle des Lumières où le déficit historiographique est particulièrement accusé.

Pour les XIXe et XXe siècles, il a été investi sans coup férir par les tenants de la thèse du complot judéo-maçonnique, déclinaison anti-maçonnique de la Conspiracy Theory ou Verschwörungstheorie. lire la suite

 

 

 

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"Avec ses mystères et ses secrets, ses rituels et ses grades ésotériques, la franc-maçonnerie fascine toujours autant. Est-ce un monde parallèle ou une nappe phréatique ? Un réseau de réseaux de pouvoir ou un club services de réflexion et de fraternité ? Une certitude : le monde maçonnique est toujours en expansion. Plus de 175 000 frères et sœurs en France. C’est pourquoi je jette de « La Lumière » sur ce qui demeure caché ou camouflé, confidentiel ou discret. Les sites Internet maçonniques pullulent. Ce blog est le seul rédigé par un journaliste d’un média grand public."François KOCH

 

 

 

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