
Science
fiction
Pourquoi les Francs-maçons ne sont certainement pas
les héritiers des constructeurs de cathédrale qu’ils disent
être
Depuis l'incendie de Notre-Dame de Paris, représentants
et membres de la franc-maçonnerie n'ont eu de cesse de
se réclamer des "bâtisseurs de cathédrale".
Atlantico
: Cet héritage revendiqué est-il justifié ?
Natalia
Trouiller :
Absolument pas, et tous les historiens vous le diront.
Mais la Franc-maçonnerie a ceci de particulier qu’elle
est un objet historique particulièrement difficile à étudier
puisqu’elle passe son temps à réécrire sa propre histoire,
parce que le réel ne la satisfait pas. Tout au long de
son histoire, elle va non seulement s’inventer des origines
prestigieuses, mais elle va également continuellement
réécrire des épisodes peu glorieux de son existence. C’est
ainsi qu’on voit le Grand Orient célébrer chaque 1er mai
en grande pompe les morts de la Commune, alors que si
des francs-maçons ont bien été communards, l’obédience
de l’époque s’est soigneusement rangée du côté de Thiers
et a applaudi au massacre. Idem pour l’esclavage : si
le Grand Orient aujourd’hui se targue d’avoir compté Victor
Schoelcher dans ses rangs, c’est en oubliant qu’ils ont
fait radier le même Schoelcher pour « activités politiques
» en 1844.
Comment
s'explique cette fascination des franc-maçons pour les
confréries médiévales de tailleurs de pierre ? Est-ce
la seule filiation historique dont la franc-maçonnerie
se revendique ?
La
filiation des bâtisseurs de cathédrales n’est ni la première,
ni la seule filiation revendiquée par les francs-maçons,
et ce qu’il faut savoir c’est qu’aucune de ces filiations
revendiquées n’est vraie historiquement. La vraie filiation,
ce sont les tavernes londoniennes où sociabilisaient bourgeois
et lords qui venaient s’encanailler. On le sait grâce
aux chansonniers de l’époque, comme dans cette chanson
des années 1720 : « We make [you mason]for five guineas,
the price is but small, and then Lords and Dukes, you
your Brother may call, have gloves, a white apron, get
drunk and that’s all » (« on te fait maçon pour 5 guinées,
c’est peu cher payé, et dès lors tu peux appeler les Lords
et Ducs tes frères, tu mets des gants, un tablier blanc,
tu t’enivres et voilà tout »).
Dans les tout premiers rituels, le premier Franc-Maçon
est Noé ; très vite il cède la place à Hiram, architecte
du temple de Salomon, ce qui donne aux Francs-Maçons une
filiation prestigieuse, ancienne et invérifiable. Du temple
de Salomon aux cathédrales, il n’y a qu’un pas qui fut
vite franchi. Puis en 1723, il y eut un tournant majeur.
La mode de la franc-maçonnerie était devenue une véritable
fièvre en Europe : tout le monde voulait se faire initier.
Trois grades, ce n’était plus assez, et surtout les cathédrales
ce n’était plus assez prestigieux : à la cour même on
voulait être initié ! On a donc un document, le discours
du chevalier de Ramsay, qui dit en substance ceci : nous
savons bien que nos origines de bâtisseurs de cathédrales
sont une ineptie, à partir de maintenant, nous allons
dire que nous sommes les descendants… des Templiers. Plus
tard encore, au XIXe siècle, des demi-soldes de l’armée
impériale, les frères Bédarride, inventeront une nouvelle
origine, celle des prêtres de l’antique Egypte et vivront
de la vente de grades maçonniques – ils en créeront jusqu’à
90.
Pourquoi
est-ce que ce genre de mythes fondateurs parfaitement
inventés continuent selon vous à prospérer dans ces milieux
franc-maçons pourtant notoirement très hostiles aux croyances
?
Je
crois que les Francs-Maçons viennent en loge pour rêver.
Il y a ceux, assez peu nombreux en fait car les Francs-Maçons
connaissent très mal leur propre histoire, qui savent
que tout cela est du vent mais qui s’en fichent complètement
parce que pour eux l’essentiel n’est pas là : le rituel
leur permet, disent-ils, d’ouvrir un espace symbolique
où ils peuvent être ce qu’ils disent qu’ils sont. C’est
la fonction performative – magique si vous voulez – du
rituel qui les intéresse. Et les autres n’ont pas forcément
envie de savoir. La question, c’est dans quelle mesure
ils se prennent au jeu. Travailler son ego quand on est
couvert de babioles en toc et affublé du titre de Sublime
Chevalier Elu, j’ai du mal à voir comment cela peut se
faire.
Natalia
Trouiller est l'auteur de "La franc-maçonnerie : Les mythes
réinventés"
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Source
: La République des Pyrénées
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AVERTISSEMENT
Le site "Nous
sommes partout" dont le nom déja en
se rapprochant du journal collaborationiste de 1941 "Je
suis partout" indique les orientations, publie
une page d'un antimaconisme violent, indiquant les 11 raisons
de ne pas adhérer à la franc-maçonnerie.
Il semble utile de diffuser ici ce pamphlet ne serait-ce
que pour en combattre les affirmations et aussi pour trouver
des raisons à s'ouvrir aux profanes en démystifiant
la franc-maçonnerie.
11
bonnes raisons pour ne pas entrer en franc-maçonnerie
"Pourquoi
entrer en franc-maçonnerie enfin surtout ne ne pas entrer
dans la franc-maçonnerie ? La toile regorge de blogs de
propagande vantant les prétendues merveilles de l’appartenance
à la franc-maçonnerie et les immenses bienfaits de « l’initiation
». Naturellement, ces blogs ne sont que le reflet d’une
pensée inversée propagée , la plupart du temps, par des
initiés que la charité chrétienne qualifiera au mieux de
« naïfs », au pire « d’imbéciles heureux. » Les malheureux,
au cerveau lavé par la secte, croient visiblement ce qu’ils
écrivent ou s’ils n’y croient pas réellement sont les suppôts
éclairés et intéressés de la subversion des valeurs européennes.
Klara Von Kustniz Klara Von Kustniz Reprenons donc le chemin
du Beau, du bien et surtout du Vrai car ces blogs de propagande
ne véhiculent que le mensonge. Pourquoi ne pas entrer en
franc-maçonnerie ? Tout d’abord, le profane n’y entre pas
par goût du progrès et des « grands principes », mais simplement
par curiosité parce qu’il en connaissait un membre qui lui
a promis monts et merveilles en lui vantant l’institution
et par goût des affaires et du prestige social . Et il y
reste car il se rend compte très vite qu’il s’appropriera
un relationnel et un carnet d’adresses. 11 bonnes raisons
pour ne pas entrer en maçonnerie
1-Vous
avez déjà des amis
En maçonnerie, vous vous découvrirez pléthore de nouveaux
amis que vous n’avez jamais vus de votre vie et qui sous
le nom de « frères » se précipiteront pour vous embrasser
fraternellement lors de votre initiation en vous promettant
un soutien indéfectible en toutes circonstances en vertu
du fameux serment maçonnique et de la fraternité universelle.
Dès que vous tenterez de faire mettre en application cette
belle fraternité en demandant leur soutien, ils vous laisseront
tomber lamentablement, sauf s’ils y ont un quelconque intérêt.
Un maçon ne fait rien que par intérêt, ne serait-ce que
pour asseoir son prestige personnel en loge et se constituer
ce que Hegel nommait une « belle âme. » Gardez vos vrais
amis ou restez seul. Il vaut mieux être seul que mal accompagné.
2-Vous
n’aimez ni mentir, ni tricher ni voler Vous détestez
profiter des autres pour vous hisser dans la société. Vous
hésitez à mentir à votre prochain pour obtenir de lui ce
que vous désirez et vous répugnez à utiliser une association
comme levier social ou porte d’entrée dans les milieux autorisés.
Vous avez parfaitement conscience de l’hypocrisie des rapports
humains et du fait que celui qui clame le plus haut et fort
sa droiture et sa rectitude n’est qu’un hypocrite opportuniste.
Fuyez, vous risquez d’avoir des nausées dès franchie la
porte du temple.
3-Vous
êtes un non conformiste En loge, sous couvert d’attitude
révolutionnaire, on vous servira la pire soupe de doxa universelle
assaisonnée des pires poncifs des grands principes universellement
reconnus, tout en rabâchant un rituel inepte sur fond de
républicanisme bien pensant. La moindre idée subversive
sera durement réprimée par une mise au placard voire une
exclusion pure et simple de la loge.
4-Vous
êtes catholique pratiquant et croyez que seul Notre Seigneur
Jésus Christ est la clef du salut de l’humanité
Dès la porte du temple franchie, le vénérable vous apprendra
la nécessité absolue de la liberté de conscience, c’est-à-dire
la haine du catholicisme qui comme vous l’apprendra ce parangon
de vertu est la source de tous les maux de l’humanité. Lors
de votre cérémonie d’initiation, vous serez amené à « tuer
le vieil homme » pour « renaître à la lumière » vêtu d’un
tablier blanc de peau d’agneau, dans une odieuse parodie
inversée de la résurrection du Christ. Au grade de maître,
la cérémonie d’élévation vous verra, en tant qu’homme, prendre
la place de Dieu dans l’univers en vous relevant d’entre
les morts. Sauvez votre âme, décampez.
5-Vous
êtes matérialiste ou athée
Sous couvert de tolérance et de liberté de conscience, la
maçonnerie semble le temple de l’athéisme et vous avez des
chances d’y être très à l’aise au début si vous professez
la même chose. Cependant, en gravissant les degrés et en
atteignant les hauts grades, vous vous apercevrez que la
maçonnerie , si elle rejette la chrétienté, a une complaisance
absolue pour l’islam qu’elle nomme « la voie droite » et
qu’elle voit comme une tradition originelle et exempte de
modifications humaines, que les mots secrets, mots de passe
et autres simagrées à peine secrètes sont toutes issues
de la Bible et de la Kabbale pour aboutir à une religion
nouvelle, celle de la république et des droits de l’homme.
Le « Grand Architecte de l’Univers » est un leurre.Vous
adorerez le Veau d’or. Restez libre-penseur. N’est pas Zorobabel
qui veut.
6-Vous
avez un doute sur le bien fondé des droits de l’homme
Vous pensez que le monde fonctionnait bien mieux du temps
où ne régnaient pas l’individualisme et le libéralisme et
où l’aspect sacré du pouvoir évitait à son détenteur de
faire le mal ou de travailler à autre chose qu’au bien commun.
Pour vous, le dogme égalitariste est une vaste fumisterie
qui ne sert qu’à revendiquer plus de droits que de devoirs
dans une société hédoniste et décadente. La devise Liberté,
Egalité, Fraternité que les Frères hurlent régulièrement
en loge dans leurs batteries d’acclamation vous laisse indifférent
ou vous rappelle le désagréable souvenir de la Terreur,
pas celle enseignée dans les écoles maçonniques républicaines
-la vraie, celle qui a étripé la malheureuse Mme de Lamballe-
restez juste et parfait, prenez la poudre d’escampette car
,ici, on vous enseignera que seule la République est la
Vérité et que sa naissance dans le sang était justifiée.
7-Vous êtes trop occupé Vous avez envie de vous engager
auprès d’une association qui prétend vous aider à progresser
intellectuellement et humainement mais vous pensez que la
maçonnerie vous prendra trop de temps. Les frères vous diront
que deux misérables soirées par mois ne sont rien en regard
du progrès que vous y ferez. Ce sera sans compter sur les
prolongations ou agapes fraternelles, les « foyers » où
on vous lavera le cerveau à coup de rituel, les tenues blanches,
ouvertes, fermées, à géométrie variable, les colloques où
il est de bon ton de se montrer pour faire une carrière
maçonnique, les salons du livre et les « familiales » où
vous serez invité avec femmes et enfants pratiquement tous
les mois, sans compter les repas champêtres d’été et autres
fêtes solsticiales. Finalement, vous ne verrez plus que
des maçons, vous ne penserez et ne vivrez plus que maçonnerie,
les frères n’ayant pas leur pareil pour vous couper du monde
afin de mieux asseoir sur vous leur emprise. Retournez donc
à vos occupations, vivez heureux avec votre famille et vos
vrais amis, lisez des livres et écoutez de la musique.
8-Vous
aimez tout ce qui touche à la tradition et à l’histoire
Les sirènes de la maçonnerie vous chanteront le chant de
la tradition mais pour mieux vous mentir avec de ridicules
contes pour enfants faisant remonter la secte aux mystères
d’Eleusis, à l’Egypte Antique, aux Templiers, aux bâtisseurs
de cathédrale, et pourquoi pas à Assurbanipal, tant qu’on
y est. La tradition maçonnique consiste à faire du passé
table rase en niant la grandeur de l’histoire européenne,
en promouvant la repentance ethno-masochiste afin de créer
un homme nouveau, déraciné et adepte du transhumanisme le
plus mortifère.
9-Vous
êtes pauvre Voilà qui tombe mal, le Grand Orient a besoin
de vous pour entretenir ses multiples temples, financer
son patrimoine immobilier et graisser la patte de la république
pour faire passer ses lois liberticides. Prévoyez une moyenne
de 500 € par an pour la capitation et un budget « agapes
» conséquent. Il vous faudra payer des verres à vos nombreux
nouveaux amis et en particulier aux maîtres si vous êtes
apprenti ou compagnon afin de vous assurer une rapide augmentation
de salaire, c’est-à-dire un passage au grade supérieur.
N’oubliez pas qu’on vous fera tout payer : le gant, le tablier
et le cordon et qu’il faudra mettre la main au porte-monnaie
le plus souvent possible pour aider les associations bien
pensantes fortement représentées en loge, pour nourrir un
jour les roms, un autre les migrants mais le moins souvent
possible les européens de souche. Pour paraître en loge,
vous aurez besoin d’un costume noir, d’une chemise blanche
et d’une cravate noire. Les chaussures sur mesure et la
montre de marque seront bien vues. Il va falloir faire un
effort pour impressionner vos frères et leur montrer votre
réussite sociale et votre éventuelle utilité dans les affaires.
Si vous êtes ouvrier, au RSA ou tout simplement fauché,
passez votre chemin.
10-Vous aimez votre femme En loge, vous serez la
plupart du temps entre hommes, ce qui vous donnera l’occasion
de briller auprès de vos frères en racontant la dernière
blague à la mode, si possible une blague mettant en scène
un curé pédophile. Lorsque des soeurs viendront en visite
comme c’est le cas dans certaines loges, ou si vous entrez
dans une loge mixte, il vous sera précisé qu’une sœur est
un frère comme les autres, mais vous découvrirez bien vite
qu’une sœur fait mieux le service à table lors des agapes
et peut même agréablement passer sous la table, pour peu
que votre prestige maçonnique lui plaise. Passons sur les
sorties entre hommes dans les lieux de débauche situés aux
alentours du temple. Les horaires des tenues vous laisseront
libres de mentir tant que vous voulez dans votre foyer pour
rentrer à des heures indignes d’un honnête père de famille,
voire d’avoir une double vie. Il arrive que le maçon soit
bigame.
11-Vous
avez envie de vous améliorer Les seules choses qui s’amélioreront
en loge seront votre orgueil et votre ambition , orgueil
d’être passé du statut d’apprenti à celui de compagnon puis
ambition de passer tous les autres degrés jusqu’au 33ème
pour pouvoir mieux écraser les autres de votre immense savoir
et de votre infinie rectitude.Ici, tout est symbole, tout
est mensonge, la perfectibilité de l’homme n’est que sa
perversion . La loge maçonnique est un lieu caché, sombre
où l’on travaille de midi à minuit, vers l’obscurité, tout
en prétendant être éclairé et donner la lumière au monde.
La lumière ne peut jaillir de l’obscurité. Ce qui est beau,
bien et vrai vit au grand jour et ne craint pas la lumière
divine."
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Gilets
jaunes : voici ce que j'ai appris en regardant les vidéos
de Maxime Nicolle depuis 3 mois
Maxime
Nicolle a publié des dizaines de vidéos depuis le début
de la crise des Gilets jaunes. Voici ce que j'ai appris
en les regardant.
C'est
l'une des figures les plus en vues des Gilets jaunes. Au
même titre qu'Eric Drouet, Jérome Rodrigues ou Priscillia
Ludosky. Maxime Nicolle - alias Fly Rider - a toutefois
une particularité : il est celui qui s'exprime le plus souvent
via des Facebook Live*. Ces vidéos lui ont permis d'acquérir
une forte notoriété dans le mouvement. Ces directs, qui
durent en général entre 30 minutes et 1 heure, sont suivis
à chaque fois par des dizaines de milliers de personnes.
Ils lui permettent d'exprimer ses idées, parfois complotistes,
et de donner son avis sur l'avenir du mouvement. Depuis
le début de la crise, j'ai vu des dizaines de ces vidéos.
Voici ce que j'ai appris.
1
- Maxime Nicolle ne veut pas être considéré comme
un leader mais se comporte comme tel
C'est
la phrase qu'il répète sans arrêt dans ses live : "Je ne
suis pas le leader du mouvement". Pourtant, dans la réalité,
il se comporte comme tel. Il fait le tri dans les informations
qu'il partage. Au moment de la brouille entre Priscillia
Ludosky et Eric Drouet, il avait ainsi tendance à ne pas
mettre en avant les événements organisés par le chauffeur
routier de Melun. Il utilise ses directs durant la semaine
pour remotiver les troupes avant la manifestation hebdomadaire
du samedi, comme un chef avant une bataille. Il est très
écouté par de nombreux Gilets jaunes, qui lui posent sans
arrêt des questions sur le devenir du mouvement. Ce qui
a le don de l'énerver.
On
peut aussi émettre l'hypothèse que sans ses vidéos, sans
les groupes Facebook comme celui de la France en colère
d'Eric Drouet (316.000 membres) ou le sien (Fly Rider infos
blocage; 175.000 membres), le mouvement n'aurait pas pu
perdurer depuis 16 semaines. Il pourrait d'ailleurs encore
se prolonger durant plusieurs semaines, voir plusieurs mois.
Les groupes Facebook ou les vidéos de Maxime Nicolle et
d'Eric Drouet permettent de maintenir le contact entre les
Gilets jaunes.
2 - Il tient des propos très limites
Maxime Nicolle aborde souvent les questions politiques dans
ses live. Il rappelle régulièrement les revendications des
Gilets jaunes. Mais il a surtout un discours anti-élites
très virulent. Il appelle à mettre en prison Emmanuel Macron.
Il estime que le chef de l'Etat est un "pion" qui a été
"mis là" pour "faire plaisir à ceux qui l'ont fait élire",
c'est à dire les "lobbys et [s]es petits copains de la franc-maçonnerie".
Son discours antimaçonnique est extrêmement violent : "Ils
font des gueuletons entre potes pour savoir comment ils
vont nous la mettre profond. Ce sont eux les complotistes,
ce sont eux qui complotent. De ce que j’ai vu, je suis antimaçonnique.
Il n’y a rien qui m’inspire confiance", a-t-il par exemple
lâché récemment dans une vidéo. Dans le même enregistrement,
il affirme aussi que le sionisme est une idéologie "raciste"
et à "gerber".
3
- Il est charismatique
On ne peut pas comprendre le succès des vidéos de Maxime
Nicolle - certaines ont été vues des centaines de milliers
de fois - sans évoquer un point d'importance : Maxime Nicolle
est charismatique. L'intérimaire a une expression hachée
à l'écrit. En revanche, quand il s'exprime en public, il
est clair, il fait souvent de l'humour, il est tranchant.
Son seul défaut en terme de communication? Il est bien souvent
trop long. Ces vidéos durent parfois plus d'1 heure. Mais
ça ne nuit pas forcément à son succès. Le 11 février, il
a par exemple publié une vidéo de 1h10. 220.000 personnes
l'ont tout de même vue. Maxime Nicolle a parfaitement compris
la façon de fonctionner de l’algorithme de Facebook, qui
privilégie les vidéos provoquant des émotions fortes chez
les utilisateurs, en particulier l'indignation
4 - Cette nouvelle manière de communiquer risque à terme
de changer la vie politique française
Un homme seul dans sa cuisine en train de donner son avis
sur le débat public français en direct sur Facebook. Le
concept paraît basique mais c'est de cette manière que Maxime
Nicolle parvient à accrocher l'attention de dizaines de
milliers de personnes plusieurs fois par semaine. Surtout,
cette manière de s'exprimer pourrait, à terme, bouleverser
la vie politique française. Pour l'instant, les partis politiques
utilisent Facebook de façon très institutionnelle. Emmanuel
Macron (2,3 millions d'abonnés), par exemple, n'a tendance
à publier sur sa page que des interventions très cadrées.
Par conséquent, les scores d'audience des vidéos du chef
de l'Etat ne dépassent pas parfois ceux de Maxime Nicolle.
Edouard Philippe (73.000 abonnés) avait bien essayé au début
du quinquennat de répondre en vidéo aux questions des internautes
sur Facebook, mais le concept n'avait jamais vraiment pris.
Ce qui fonctionne sur ce réseau social c'est l'authenticité,
réelle ou feinte. A l'étranger, certaines personnalités
politiques, notamment populistes, l'ont parfaitement compris.
C'est le cas par exemple du vice-président du Conseil italien
et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini (3,6 millions
d'abonnés), qui fait profiter à ses abonnés des paysages
de la Sardaigne (442.000 vues) ou qui fait des discours
politiques sur les migrants en sweat-shirt et en se filmant
en selfie vidéo (484.000 vues). Le nouveau président du
Brésil, Jair Bolsonaro, a aussi utilisé parfaitement les
Facebook Live durant sa campagne pour contourner les médias
traditionnels jugés hostiles.
Lire
l'article de Michaël Bloch
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ANTI-MACONNISME CHEZ LES GILETS JAUNES
Maxime
Nicolle, l’une des voix les plus influentes du mouvement,
accuse depuis quelques jours les francs-maçons de tirer
les ficelles du pouvoir. Des propos loin de faire l’unanimité
On s’en rend compte au fil des jours. Le tumulte né de
la crise des Gilets jaunes rime avec libération de la
parole. Et les théories du complot, notamment « judéo-maçonnique
», n’y échappent pas. Bien sûr, celles-ci ne datent pas
de l’acte 1, loin de là, mais elles connaissent depuis
le 17 novembre une certaine résurgence dans l’espace public.
À la marge des réseaux sociaux, mais pas seulement.
Depuis
dimanche, Eric Drouet, l’une des figures les plus influentes
de la fronde, se plaint publiquement d’être questionné
sur une possible conspiration ourdie par la franc-maçonnerie.
Et cela en pleine manifestation, le samedi à Paris, comme
ailleurs. « Certains groupes sur les manifestations nous
interpellent sur ce sujet. Cela ne sert à rien de venir
m’en parler. Si ça vous amuse d’interpeller des gens,
pas avec nous, pas avec moi », s’est agacé le chauffeur
routier francilien dans un de ses directs vidéo.
Jérôme Rodrigues, autre visage emblématique depuis qu’il
a perdu un œil place de la Bastille en janvier, se souvient
de deux épisodes de la sorte avec des « acharnés » comme
il les appelle. À chaque fois, l’échange a démarré sur
des bases cordiales, avant de « déraper d’un coup sur
un tout tas de conneries sur les reptiliens, les illuminati,
les francs-maçons etc. », confie-t-il au Parisien, désabusé.
Ce sont des sujets que je ne maîtrise pas et qui me gavent.
Moi, je ne suis pas complotiste pour un sou, je vis dans
la réalité […] Les seuls francs-maçons que je connaisse,
ce sont les maçons portugais qui sont des gens très francs
», préfère en sourire le Franco-Portugais.
Maxime
Nicolle s’assume « antimaçonnique » Ces derniers jours,
la parole antimaçonnique s’est néanmoins trouvée un représentant
Gilet jaune en la personne de Maxime Nicolle, alias «
fly rider ». « C’est une communauté de riches, de milliardaires.
Ils se tapent des gueuletons entre potes pour savoir comment
ils vont nous la mettre profond » , peut-on l’entendre
dire sur une vidéo récoltant plus de 100 000 vues. Ce
sont eux les complotistes, ce sont eux qui complotent.
«De ce que j’ai vu, je suis antimaçonnique. Il n’y a rien
qui m’inspire confiance ». Pour le Breton, aux propos
déjà ambigus sur le rôle de l’Etat lors de l’attentat
de Strasbourg, Emmanuel Macron serait justement « un pion
» placé à l’Elysée par « les lobbys, et tous les petits
copains qu’il a dans la franc-maçonnerie ». Impossible
toutefois de parler d’une banalisation de ce discours.
Sur la plateforme Le Vrai Débat, monté par certains Gilets
jaunes en réaction à celle du Grand débat national, une
infime partie des contributions demande la dissolution
de la franc-maçonnerie. On en a compté 30 sur les 23 766
propositions émises, soit 0,1 %.
Source
: Le Parisien
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Attentat
de Strasbourg, vaccins, Illuminati… pourquoi les complots
séduisent tant
De par sa dimension hétérogène et insaisissable, la colère
des Gilets jaunes semble réduite à aimanter une minorité
férue de théories conspirationnistes. C’était d’ailleurs
l’un des enseignements de l’enquête publiée en février
par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy
Watch. Eric Algrin, secrétaire Général de l’Institut Maçonnique
de France, une association de promotion des activités
des différentes obédiences auprès du grand public, ne
jette d’ailleurs pas la pierre sur cette contestation.
«
A chaque fois qu’il y a des manifestations publiques,
l’antimaçonnisme réapparaît, au même titre que l’antisémitisme
et l’antiparlementarisme. À plus forte raison quand les
mouvements partent dans tous les sens. On l’avait déjà
constaté lors de la Manif pour tous en 2012 ». Eric Algrin
reconnaît la difficulté à sortir du climat de défiance
nourri notamment par la culture du secret et de l’anonymat
de la mouvance « fraternelle ». « En se réunissant dans
des lieux fermés, évidemment que ça génère des fantasmes
et qu’on devient le bouc émissaire de certains », juge-t-il.
« Mais on progresse. Par exemple, il y a de moins en moins
de Unes de magazines sur nous ».
Actuellement, environ 180 000 personnes sont francs-maçons
en France. Parmi eux, les classes moyennes et supérieures
s’avèrent en effet surreprésentées. Professeurs, médecins,
avocats mais aussi hommes politiques. Le Sénat - le président
du groupe LREM, François Patriat, est un membre assumé
– ou encore le Conseil économique, social et environnemental
(CESE) font figure de « bastions », note Challenges -
cité d’ailleurs par Maxime Nicolle. Leur influence reste
toutefois difficile à mesurer. Publiquement, elle tend
à se porter sur des enjeux sociétaux. Des « frères » loin
de s’opposer aux Gilets jaunes Si de nombreux frères -
parmi eux, des ministres comme Gérard Collomb ou Jean-Yves
Le Drian - ont apporté leur soutien au candidat Emmanuel
Macron, ils ont parfois déchanté à son arrivée à l’Elysée.
Les propos du président sur la laïcité - et « le lien
à réparer » avec l’Église catholique - ont ainsi été vécu
comme un affront.
Source:Capture
d’écran du site « Le Vrai Débat »
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